Coup d’Etat au Burkina Faso : la cédéao privilégie le dialogue.

Les pays de la sous-région de l’Afrique de l’ouest sont secoués par les coups d’Etat militaires. Des Putschs qui sont suivies ces dernières semaines par une série de sanctions prononcées par les institutions internationales. Contrairement au Mali, la Cedéao souhaite privilégier le dialogue avec les autorités du Burkina- Faso. Le vendredi 28 janvier dernier, l’organisation a suspendu le pays de ses instances, et exigée la libération du président Kaboré
Les prochains jours pourraient être difficiles pour les populations du Burkina Faso .Comme pour le Mali et la Guinée, le Burkina Faso a été suspendu de toutes les instances de la Cédéao. Une décision qui pourrait faire intervenir d’autres mesures encore plus drastiques, si les discussions et recommandations de la cedéao ne sont pas respectées par les putschistes. Surtout que, pour les responsables de cette institution, cette prise de pouvoir est anti-démocratique.
Pour l’heure, pas de sanctions économiques ou ciblées, même si la question a été débattue durant le sommet. Une position de l’institution sous régionale contestée par certains membres, qui souhaiteraient des mesures ciblées, comme ce fut le cas des autres pays de la sous-région.
La Cédéao a donc choisi de privilégier le dialogue. Ce samedi, des chefs d’état-major se rendront à Ouagadougou pour entamer le dialogue avec la junte. L’organisation sous régionale va aussi chercher à éclaircir des zones d’ombre. Notamment évaluer le degré de ralliement des forces armées au putsch.